Neuf voûtes d'arêtes prennent appui, au centre, sur quatre colonnes monolithiques surmontées de chapiteaux cubiques très simples sommés de tailloirs chanfreinés et, le long des murs, sur des pilastres à imposte moulurée. Les archives paroissiales relatent le changement des quatre « piliers » du milieu, en 1709, ce qui explique probablement que les chapiteaux des colonnes aient été creusés aux angles de manière à les soutenir par des étais.

A l'est, trois niches voûtées en berceau sont percées de trois petites fenêtres surmontées d'un arc en plein cintre. La niche centrale abrite toujours un autel roman.

L'analyse stylistique de tous ces éléments suggère une construction de la fin du XI^e siècle ou début XII^e.

De chaque côté de la porte, la maçonnerie forme des quarts de cercle correspondant peut-être aux fondations sur lesquelles prennent appui les piliers du chœur. On a pu interpréter ces maçonneries d’angle comme les soubassements de deux tours qui auraient flanqué le chœur de l'époque romane, mais, jusqu’à présent, rien n’a permis de confirmer cette hypothèse.

Dans le sol, une pierre creusée en forme de bassin devait recueillir l'eau de sources proches. Le fragment de sarcophage présenté près du bassin a été découvert en 1985, lors des travaux d'aménagement de l'accès à la crypte.