2019

 3 février 2019

L'association ENPha a proposé de découvrir l'art du blason, grâce à une conférence donnée par Henri Zayer, féru d'héraldique, puis a présenté les blasons présents dans l'église Saint-Pierre (vitraux, clefs de voûte) et leur signification.

16 mars : Pour les adhérents, visite guidée des vitraux de Cocteau en l’église Saint Maximin  par M. Schmitt.

31 mars : Exposition sur l’abbé Lacroix dans le cadre du centenaire de la plantation de l’arbre de la Délivrance organisé par la commune.

Né en 1875, dans la Moselle annexée au Reich depuis la défaite de la France en 1870, Henri-Albert Lacroix  a été élevé dans l’espérance du retour des provinces perdues à la France.

Arrêté avec trois autres novérois le 31 juillet 1914, quatre jours avant la déclaration de guerre, pour leurs opinions francophiles, il a d’abord été incarcéré plusieurs mois à Ehrenbreitstein, puis envoyé dans différentes garnisons très éloignées de la Lorraine. Après quatre années de détention, il est revenu le 16 novembre 1918 à Norroy, sa paroisse depuis 1912.

En mars 1919, dans la cour de l’école de Norroy, il bénit l’arbre qui symbolise la délivrance des territoires annexés, et au cours des années suivantes, il n’eut de cesse d’œuvrer au sein du Souvenir Français. En juin 1931, lors de la réunion nationale du Souvenir français, c’est à lui que revint l’honneur de prononcer, au nom du groupe mosellan, un sermon depuis la chaire de Notre-Dame de Paris.

Sa paroisse devint sa terre d’élection et il consacra une partie de son temps à mener des recherches sur l’histoire de Norroy et de Plesnois, sur leur faune et leur flore, et surtout sur son église dont il admirait l’architecture et la crypte romane (classée Monument historique durant son ministère, en 1930).

A Ehrenbreitstein, l’abbé Lacroix avait fait la connaissance de  Michel Thiria, un peintre-verrier, incarcéré parce qu’il était le directeur de l’Austrasie, une revue francophile.

Pendant leur captivité, Michel Thiria avait donné une conférence sur les vitraux de la cathédrale de Metz et décoré une petite chapelle de fortune d’emblèmes religieux et de blasons lorrains.

En 1934, c’est à lui que l’abbé Lacroix fait appel pour restaurer le vitrail du chœur de son église et créer de nouveaux vitraux, dont celui représentant l’archange saint Michel.

Ses obsèques, en décembre 1936, ont marqué les esprits par l’importance de la foule venue y assister et que ne put contenir l’église.

Le nombre de drapeaux qui se sont inclinés ce jour-là sur son cercueil est impressionnant !

Il repose depuis ce jour dans le vieux cimetière, au pied du monument aux morts qu’il avait contribué à embellir.

30 juin : Randonnée du patrimoine. Les marcheurs devaient retrouver sur leur parcours (de 6, 10 ou 20 km) des détails architecturaux dont ils avaient les photos

22 septembre : Journées Européennes du Patrimoine.

Exposition «  Symboles »

Les symboles sont partout ! Sur les vitraux, les statues, les éléments d’architecture de l’église Saint-Pierre mais surtout dans l’exceptionnelle collection de vêtements liturgiques anciens retrouvée dans le grenier du presbytère de Norroy le Veneur.

L’exposition invitait à les découvrir au travers de plusieurs thématiques : les couleurs, les animaux, les végétaux, les lettres et les chiffres et s’accompagnait d’un ouvrage, que l’association a voulu à la fois clair et le plus complet possible, et qui peut devenir un précieux aide-mémoire pour d’autres découvertes patrimoniales.